Mon chien serait-il le meilleur des coachs ?

Si vous avez un chien, et même si vous n’en avez pas !, vous avez peut-être dévoré Son odeur après la pluie de Cédric Sapin-Defour ! Voici quelques pépites pour découvrir les leçons de vie d’Ubac. Mon chien serait-il le meilleur des coachs ? Impertinence et bon sens, à bien y réfléchir !

Mon chien serait-il le meilleur des coachs ?


Si vous avez un chien, et même si vous n’en avez pas !, vous avez peut-être dévoré Son odeur après la pluie de Cédric Sapin-Defour ! Voici quelques pépites pour découvrir les leçons de vie d’Ubac:  

  • De l’essentiel : « Il m’aidera à défricher les importances et nous réduirons ensemble cette existence au luxe de l’essentiel. » 
  • De la décision : « Il manquera toujours quelque chose, attendre l’alignement général est le plus infaillible des surplaces. »
  • De la vision du monde : « Je n’aurai de cesse d’observer sa vision du monde pour me souvenir comme la mienne n’en est qu’une parmi d’autres. »
  • De l’obéissance : « Les enfants croient en leur toute-puissance, ils sont protégés du doute ; quand ils disent à Ubac de s’asseoir, l’éventualité qu’il ne le fasse pas ne flotte pas dans l’air. Ubac s’assoit. J’applique désormais leur dogme : il faut croire. À ce que l’on dit, à ce que l’on fait, aux vœux que l’on formule. En somme à ce que l’on est. » 
  • Du bonheur ordinaire : « […] mais à quoi bon l’extraordinaire. Lui n’en a que faire. Vivre lui suffit. [...] Ubac porte ce don de faire de toute routine, assommante vue de mes yeux capricieux, une expérience aimable et qui rend disponible.» 
  • De l’incertitude : « Ubac ne dévoue aucune seconde de sa vie à tenter de réduire l’incertitude, il n’en a pas les moyens et je suis persuadé qu’il n’en a pas l’envie. Il n’attend rien et cela semble bigrement efficace pour qu’il advienne beaucoup. [...] Et il y a cette chose voisine de ne rien attendre. Celle de ne pas  craindre. » 
  • L’estime de soi : « Car lorsque l’on croit en un être qui croit en ce point en vous, lorsqu’une vie si estimable semble vous estimer, alors on glane, ébahi, de précieux motifs pour s’envisager comme quelqu’un d’à peu près valable. » 
  • Le vivant : « Ce chien me réapprend à lire le vivant autour, à écouter les musiques de la nature, ses amplitudes, ses respirations, à mesurer ses états, à déchiffrer ses codes. » - « Ces balades m’horizontalisent et me rappellent à mon exacte place : un vivant parmi les autres. » 
  • Les 5 sens : « Nous les hommes, au fur et à mesure de nos choix, avons célébré le regard bien au-delà des autres sens et nous avons reculé d’un pas. [...] Ce choix s’il embellit nos minois nous tient en retrait du monde car la vue, c’est sa faiblesse, tolère la distance et l’entretient. » 
  • L’amour : « Tu étais né pour l’amour, un amour subtil, ni aveugle ni captif [...] Je t’ai regardé vivre et ta perception du monde a diffusé jusqu’à moi. [...] Il faut oser l’amour me montrais-tu, l’amour atmosphérique, l’amour panache, toujours, ne pas tergiverser, ne pas attendre en retour ni céder à l’idée qu’il procure moins qu’il ne coûte. » 

Mon chien serait-il le meilleur des coachs ?

Impertinence et bon sens, à bien y réfléchir !  

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